Géographie 2nd » LES FACTEURS DU CLIMAT

LES FACTEURS DU CLIMAT

INTRODUCTION

Le climat se définit comme l’ensemble des phénomènes météorologiques terrestres caractéristiques d’une région. Il varie selon l’espace, modifie l’environnement et influence les activités de l’Homme. Les types de climats dépendent de plusieurs facteurs qui peuvent être cosmiques ou géographiques.

I. LES FACTEURS COSMIQUES

Ce sont des facteurs générateurs du climat à l’échelle planétaire.

1. L’action du Soleil

Le climat d’une région est déterminé par l’apport énergétique du Soleil. Cet apport, varie considérablement selon la latitude. Les variations sont dues à l’angle d’incidence des rayons solaires et à l’action de l’atmosphère.

2. L’angle d’incidence des rayons solaires

C’est l’angle formé par la verticale au sol et les rayons incidents du Soleil. Ainsi, les régions intertropicales, frappées par les rayons verticaux du Soleil, reçoivent un excédent d’énergie par rapport aux régions polaires frappées par les rayons obliques. Plus l’angle d’incidence est grand, plus il fait froid car la surface chauffée est plus grande ; la réflexion est plus forte ; l’absorption est plus forte ; les nuits sont plus longues.

3. L’action de l’atmosphère sur le climat

Elle se perçoit surtout à travers :

L’effet de serre: c’est l’effet naturel de la basse atmosphère (troposphère), qui contribue à retenir une partie de la chaleur solaire à la surface de la Terre, par le biais du pouvoir absorbant de certains gaz. Il est donc un phénomène utile sans lequel la vie sur terre serait impossible, car les variations entre les températures diurnes et nocturnes seraient extrêmes.

La pression atmosphérique: correspond aux variations du poids de l’air en un lieu et une altitude donnés. On la mesure avec un baromètre à mercure. Le poids de l’air s’exprime en hectopascals (hPa) ou en millibar (mb) ou en millimètre de mercure ou mmHg.

A l’altitude 0, donc au niveau de la mer, la pression atmosphérique moyenne est égale à 760 mmHg à la température de 0°C. Sa valeur est fixée à 1013,25 hPa ≈ 1015 hPa, soit un poids d’à peu près 1kg pour chaque carré d’un cm (pression qu’exerce un corps de 1 kg sur une surface de 1 cm2). La pression atmosphérique décroît donc avec l’altitude. Elle diminue de moitié à environ 5500 m. Aussi, elle diminue en moyenne de 1 hPa tous les 8 mètres. Elle est un indicateur de l’évolution du temps : au-dessous de 1 013 hPa, il s’agit d’une dépression ou Basse pression, le temps est humide ; au-dessus de 1 013 hPa, il s’agit d’un anticyclone ou Haute pression, le temps est beau et sec.

La circulation atmosphérique générale des masses d’air : elle caractérise l’ensemble de la circulation des masses d’air (les vents) dans la troposphère à l’échelle de la planète. Elle permet de redistribuer la chaleur provenant du Soleil . Cette circulation est liée aux transferts d’énergie entre les océans et l’atmosphère, entre les continents et l’atmosphère, et enfin entre les différentes couches de l’atmosphère et à l’influence du mouvement de rotation de la Terre (force de Coriolis) qui conditionne le cheminement suivi par les masses d’air. On distingue trois zones de circulation des vents entre l’équateur et les pôles :

  • Dans la zone tropicale (cellule de Hadley): entre l’équateur et 30 degrés N et S, on retrouve des vents réguliers soufflant du nord-est dans l’hémisphère nord et du sud-est dans celui du sud : les alizés
  • Dans les latitudes moyennes (cellule de Ferrel) : les vents dominants et les perturbations du Front polaire viennent de l’Ouest. En hiver, cette circulation se rapproche des marges de la zone tropicale, mais elle est bloquée ou déviée dans les intérieurs continentaux où règnent des anticyclones
  • Dans les zones polaires (cellule polaire) : l’air froid entretient des anticyclones (air de haute pression) qui émettent un vent Des arrivées d’air humide provoquent parfois des chutes de neige. Les vents qui divergent de ces anticyclones soufflent de l’Est au sol et sont parmi les plus violents du monde (plus de 300 km/h). En altitude, existe une circulation d’Ouest avec des passages de perturbation.
4. Les mouvements de la terre

La rotation de la terre entraîne une succession des jours et des nuits. Sur le plan climatique, elle est à l’origine de la différence de température entre le jour et la nuit.

La révolution de la Terre : son influence sur le climat s’explique à travers les saisons. Par exemple, l’été se caractérise par la forte chaleur contrairement à l’hiver qui est une période froide. Au printemps et en automne, le Soleil est au zénith à l’équateur ; de ce fait, les régions proches de l’équateur sont fortement marquées par la chaleur.

II. LES FACTEURS GÉOGRAPHIQUES

Ils agissent sur une région bien précise de la planète.

1. Le relief

Il explique aussi le dispositif climatique. Les hauts massifs peuvent constituer des obstacles à la circulation atmosphérique. Avec l’altitude, la température et la pression diminuent, alors que les précipitations augmentent. Les montagnes élevées sont donc des régions plus fraîches et plus humides que la zone climatique dans laquelle elles se situent. Les hauts sommets des chaînes tropicales portent même des neiges persistantes. Le relief multiplie aussi les oppositions de versants : Adrets exposés aux flux humides très arrosés et Ubacs abrités, parfois très secs en raison du Foehn.

2. La végétation

En protégeant le sol de l’insolation (action de la lumière solaire sur le sol), la végétation abaisse les températures. Egalement, l’humidité dégagée par les plantes à travers l’évapotranspiration permet d’accroître les précipitations.

3. L’influence maritime et continentale

La disposition des continents et des océans modifie profondément la distribution des températures et des précipitations. Du fait de la proximité de la mer, les températures sur les côtes sont très agréables tandis que les régions les plus éloignées sont caractérisées par la chaleur. De même, grâce aux courants marins chauds, l’océan favorise des précipitations sur les régions côtières.

À ces facteurs du climat, on peut ajouter la nature du sol qui détermine l’albédo, l’importance de la végétation, le rôle des pollutions industrielles et urbaines qui influent largement sur les climats régionaux.

CONCLUSION

Le climat est donc lié à plusieurs facteurs aux influences inégales. Certains s’exercent à grande échelle, d’autres sont locaux. La multiplicité de ces facteurs permet de parler de l’existence de plusieurs climats à la surface de la Terre. On peut les caractériser à travers les températures et les précipitations qui sont des éléments du climat.


Laisser un commentaire

×