Anglais 5ème » L’ACCENTUATION

L’ACCENTUATION

Les accents permettent de lire correctement les mots. Certains permettent de différencier les homophones (des mots qui ont une même prononciation mais une signification différente). Il y a trois accents en français :

  • l’accent aigu qui porte uniquement sur le « e » (é) ;
  • l’accent grave qui porte sur le « e », le « a » et le « u » (à, è, ù) ;
  • l’accent circonflexe qui porte sur toutes les voyelles (â, ê, î, ô, û).

Par ailleurs il existe d’autres signes qui interviennent dans l’orthographe de certains mots et qu’on appelle « signes auxiliaires » : il s’agit de l’apostrophe, du tréma, du trait d’union et de la cédille.

 

I- L’ACCENT AIGU :

On utilise l’accent aigu sur la lettre « e » (é) dans beaucoup de mots.

  • On utilise un accent aigu lorsque la voyelle « e » est la première lettre du mot.

Exemples : étable, élection, étendre

Exception : le mot en ère et prend un accent grave

 

  • On utilise un accent aigu lorsque la voyelle « e » est la dernière lettre du mot même si ce dernier se termine par un -e muet (« e » qu’on ne prononce pas).

Exemples : Un canapé – un abonné – une randonnée

  • On met un accent aigu sur la dernière lettre des participes passés des verbes du premier groupe (terminaison en -er) et sur le participe passé du verbe « être ».

Exemples : mangé, travaillé, été

  • On ne met jamais d’accent aigu sur un e qui précède un x ni devant une consonne

Exemples : un exercice flexible circonflexe intéressant il appelle

  • On ne met pas d’accent aigu lorsque la voyelle « e » est suivie de « d », « f » ou « r » ou si « z » est la dernière lettre du mot.

Exemples : Une nef, une clef, pied, nez…

  • On ne met jamais d’accent aigu sur les voyelles « e » précédant un « x ».

Exemples : un accent circonflexe, le sexe

  • On ne met jamais d’accent aigu sur les voyelles « e » précédant des consonnes doubles.

Exemples : une trompette, une etiquette

II- L’ACCENT GRAVE :

L’accent grave peut s’utiliser sur les voyelles « e », « a » et « u ».

1.L’accent grave sur le « e » :

  • On met un accent grave pour les mots se finissant par un « s » lorsque celui-ci n’est pas la marque du pluriel.

Exemples : après, congrès, décès, près, progrès…

  • On met un accent grave pour les « e » précédant une syllabe contenant un « e »

Exemples : collège – avènement – fièrement

  • On ne met jamais d’accent grave sur les voyelles « e » précédant un « x ».

Exemples : un accent circonflexe, le sexe.

2.L’accent grave sur le « a » :

  • On différencie « a » (verbe avoir) et « à » (préposition) ainsi que « la » (pronom ou article) et « » (adverbe de lieu). Pour ne pas confondre « a » et « à », on peut essayer de remplacer « a » par « avait » ; si c’est le cas, cela veut dire qu’il ne prend pas d’accent Pour « la » ou « là », si le mot renvoie à un lieu, une destination, cela signifie qu’il prend l’accent grave.
  • Il ne faut pas confondre l’adverbe « çà » (expression çà et là) qui prend un accent grave, avec « ça » qui est utilisé pour désigner quelque

Exemples :

  • Ça va très bien ce matin.

Ils ramassent les mangues qui sont tombées çà et là.

  • On met toujours un accent grave pour delà, deçà, déjà, voilà… mais jamais pour le pronom cela.

3.L’accent grave sur le « u » :

Le « ù » avec accent grave n’est utilisé que dans le cas de « » qui désigne un lieu

Exemple :

  • Il est sûrement heureux là om il se trouve.
 III- L'ACCENT CIRCONFLEXE :

L’accent circonflexe se place sur les voyelles « â », « ê », « î », « ô », « û » à l’exception du « y ».

  • On utilise un accent circonflexe sur les « o » des pronoms

Exemples : le nôtre, le vôtre, les nôtres, les vôtres

  • On le retrouve sur certains adjectifs et noms.

Exemples d’adjectifs : mûr, mûre, sûr, sûre.

Exemples de noms : jeûne, aumône, boîte, chaîne, château, croûte, grâce, icône, traîner, traître, trêve, voûte…

  • Dans la conjugaison, on met toujours un accent circonflexe aux deux premières personnes du pluriel du passé simple et à la 3e personne du singulier de l’imparfait du subjonctif.

Exemples : nous fûmes nous chantâmes vous fîtes quil fût quil chantât quil vît

  • On met un accent circonflexe sur le « i » de 3 mots en -ître : bélître (mendiant), épître (lettre écrite en vers), huître.
  • On met un accent circonflexe sur le « i » des verbes en -aître et en -oître ainsi que le verbe « plaire » lorsque ce « i » est suivi d’un « t ».

Exemples : Il connaît, il paraîtra, il croît

Toutefois  les  rectifications de l’orthographe de 1990 préconisent  la  suppression  de  l’accent circonflexe sur le u et le i

Exemples : la chaine la voute paraitre il parait 

  • Enfin on utilise l’accent circonflexe sur le « a » du suffixe –âtre. Exemples : douceâtre, grisâtre
IV- LES VARIATIONS ACCENTUELLES DES MOTS DE LA MÊME FAMILLE :

Dans certains mots dérivés, l’accent circonflexe disparaît. Ainsi il peut y avoir des variations d’accents sur le radical de mots appartenant à la même famille.

Exemples :

– arôme (mais aromatique) – cône (mais conique) – diplôme (mais diplomatique) – extrême (mais extrémité) – grâce (mais gracieux, gracier) – Infâme (mais infamie) – pôle (mais polaire) – râteau (mais ratisser).

V – LES SIGNES AUXILIAIRES : L’APOSTROPHE, LE TRÉMA, LE TRAIT D’UNION ET LA CÉDILLE :

En orthographe, L’apostrophe, le tréma, le trait d’union et la cédille sont des signes permettent de bien présenter un texte et d’orthographier correctement certains mots, mais aussi, pour le tréma, de préciser les sons à appliquer dans la prononciation.

1- L’apostrophe :

L’apostrophe marque la disparition d’une voyelle (a, e ou i) à la fin d’un mot lorsque le mot suivant commence par une autre voyelle ou un h muet. On appelle cela faire une élision.

EXEMPLES 
  • « l’avion » à la place de « le avion »
  • « l’école » à la place de « la école »
  • « l’horreur » à la place de « la horreur »
  • « une presqu’île » à la place de « une presque île »

Mais devant un « h » aspiré, il n’y a pas d’élision.

EXEMPLES – le hérisson – la honte

La voyelle finale d’un mot est remplacée par une apostrophe, dans les cas suivants :

– à la fin de « lorsque », « puisque », « quoique », « parce que », « jusque » suivi d’une autre voyelle.

EXEMPLES Lorsqu’ils travaillent, les élèves sont u silence.

 

-à la fin de « si » devant un autre « i ».

EXEMPLES S’il avait su que ça lui coûterait aussi cher, il aurait renoncé à acheter ce nouveau téléphone.

2-Le tréma :

  • Généralement, le tréma se place sur les lettres « ï », « ë » et « ü » pour signaler que la voyelle précédente doit être prononcée à part entière.
  • Après « a » et « o », le tréma indique qu’il faut prononcer la voyelle séparément.
EXEMPLES
  • Mes parents m’ont parlé de mes aïeux ce week-end.
  • L’égoïsme est un vilain défaut.
  • après « gu », le tréma indique que le « u » se
EXEMPLES
  • L’exiguïté de notre maison nous pousse à déménager.
  • Ce chanteur a une voix aiguë.

3- Le trait d’union :

Le trait d’union permet :


  • d’associer deux mots dans un nom composé. Il réunit donc deux mots pour n’en faire qu’un en faisant l’union entre
EXEMPLES
  • Je suis revenu des vacances avant-hier.
  • C’est le garde-corps du
  • de relier un verbe à l’impératif avec le pronom complément placé derrière
EXEMPLES
  • Fais-le.
  • Donnes-en quelques-uns aux
  • de réunir le sujet inversé d’un verbe si c’est un
EXEMPLES Qu’ont-ils donné comme récompense ?

 

  • de couper les mots à la fin d’une ligne, entre deux syllabes ou entre deux consonnes

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