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LA PHRASE SIMPLE : Types et formes

Les phrases permettent de donner des informations, de poser des questions, de donner des ordres, etc. C’est la raison pour laquelle elles sont classées en « types » et il y a quatre types de phrases qui peuvent avoir différentes formes. Les formes de phrase se reconnaissent par la présence (ou non) de certains mots et par des variations dans l’ordre des mots dans la phrase. Il existe cinq principales formes de phrases.

I/ LES TYPES DE PHRASES :

Les quatre types de phrases sont les suivants :

1 – La phrase déclarative :

La phrase déclarative est celle qui donne une information.

Dans ces exemples, on donne des informations sur les élèves et la lutte au Sénégal.

2 – La phrase interrogative :

C’est celle qui demande une information, qui permet de poser une question; elle se termine par un point d’interrogation.

3 – La phrase exclamative :

Les phrases se terminant par un point d’exclamation sont  dites exclamatives. Elles

permettent d’exprimer un sentiment en s’exclamant.

4 – La phrase impérative :

Le dernier type de phrase est le type impératif. Elle permet de donner un ordre, un conseil ; elle permet aussi de prier, etc. Dans la phrase impérative, le verbe peut être conjugué à l’impératif ou au subjonctif. La phrase impérative peut également être une phrase sans verbe.

II/ LES FORMES DE PHRASES :

Les cinq principales formes de phrases sont les suivantes :

1 – La forme affirmative et la forme négative :

La phrase à la forme affirmative ne comporte pas de négation alors que la phrase à la forme négative en comporte une.

La négation est généralement marquée par deux éléments : ne… pas, ne… plus, ne… jamais, ne… rien, ne… que.

2 – La forme emphatique :

La forme emphatique permet de mettre en relief l’un des éléments d’une phrase, c’est-à- dire de le mettre en valeur, d’insister sur lui.. Cette mise en valeur peut être faite de plusieurs manières :

a – Changer la place du mot ou de l’expression dans la phrase :

On peut modifier l’ordre des mots en plaçant le mot qu’on veut en relief en tête de phrase.

Dans cet exemple, on a mis en relief l’adjectif « pure » en le plaçant en tête de phrase.

b – Placer le mot ou l’expression mis en relief en début ou en fin de phrase :

On peut déplacer le mot ou le groupe qu’on veut mettre en relief de mots au début ou à la fin de la phrase et le reprendre par un pronom.

Dans cet exemple, on a mis en relief le groupe de mots « les Lions du Sénégal ». Ce groupe de mots a été repris avec le pronom « ils » et a été déplacé en fin de phrase.

Dans cet exemple, on a mis en relief le groupe de mots « la leçon » en le déplaçant en début de phrase et en le reprenant avec le pronom « la ».

c – Encadrer le mot ou l’expression mis en relief par un présentatif :

On peut encadrer les mots mis en relief avec des présentatifs, c’est-à-dire des expressions qui servent à présenter, à mettre en situation ou en relief le nom désignant une personne ou une chose, tels que c’est … qui … , ce sont … qui, c’est … que …, ce sont … que , il y a … qui, il y a … que … , voici … qui …, voici … que …, voilà … qui …, voilà … que …

Dans cet exemple, le mot « jeudi » est mis en relief et encadré par « c’est … que … ».

d – Employer d’autres mots ou expressions :

On peut également mettre en relief un élément dans une phrase en employant des mots ou expressions comme « pour … », « pour ce qui est de … » ou « quant à/aux », en les plaçant devant l’élément mis en relief et en reprenant ce dernier par un pronom.

Dans ces trois exemples, les expressions soulignées sont mises en relief à l’aide de « pour » pour la première phrase, « pour ce qui est » pour la deuxième et « quant aux » pour la dernière.

3 – La forme active et la forme passive :

Quand une phrase est à la forme active, cela signifie que le sujet fait l’action exprimée par le verbe conjugué.

Quand une phrase est à la forme passive, cela signifie que le sujet subit l’action exprimée par le verbe conjugué.

4 – La forme impersonnelle :

Une phrase est à la forme impersonnelle quand elle a pour sujet le pronom « il » qui ne renvoie à aucune personne, à aucun animal ou à aucune chose. Dans ce cas, le verbe ne se conjugue donc qu’à la troisième personne du singulier.


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