LES RÉGIONS POLAIRES
INTRODUCTION :
Les régions polaires sont les plus froides régions sur Terre, situées entre les pôles et les respectifs cercles polaires. Elles sont aussi appelées “glaces éternelles”. Le cercle polaire au nord inclut l’Arctique, qui lui-même inclut le nord de la mer polaire (les côtes septentrionales du Canada, de l’Alaska et de ka Sibérie, Groenland). Le cercle polaire au sud inclut la région d’antarctique, constitué principalement du continent Antarctique.
I. LES CLIMATS DES RÉGIONS POLAIRES :
Le climat polaire est le climat qui règne à proximité des pôles sur les régions arctique et antarctique. En effet, on parle de climat polaire quand la température ne dépasse jamais 10°C. Les principales caractéristiques du climat polaire sont la rigueur du froid (neige et glace) et la durée de l’hiver et les aurores boréales. Dans ces régions, les saisons sont réduites à un long hiver glacial et à trois mois d’un été frais. Suivant la latitude, le soleil peut briller pendant près de trois mois en été sans discontinuer. C’est le « soleil de minuit du jour polaire », alors que la nuit dure trois mois pendant l’hiver.
Les vents soufflent fréquemment et ceux nommés vents catabatiques peuvent atteindre des records de vitesse et aggraver l’intensité du froid (record mesuré en antarctique : 320 km/h). Ce sont les blizzards.
1. En arctique :
En réalité on ne peut pas réellement parler d’un climat totalement glacial puisqu’on y trouve de nombreux climats différents, en fonction de la latitude, de l’altitude, de la distance par rapport aux côtes. L’apport des courants marins en provenance des régions chaudes y joue un grand rôle dans cette différenciation climatique.
2. En antarctique :
L’antarctique est un continent très sec : au cœur de l’inlandsis. Il tombe seulement 2 à 5 cm de précipitations par année (sous forme de neige), presque tout le continent antarctique possède une température moyenne annuelle inférieure à -25°c. Les températures sont un peu plus clémentes sur les côtes du continent et sur la péninsule qu’à l’intérieur des terres.
II. LES PRÉCIPITATIONS POLAIRES :
Dans les régions polaires, les principales précipitations se font sur les côtes.
Sur les inlandsis (terre qui gèle et se constitue sous forme de plaques de glaces) ou sur la banquise du pôle nord, les précipitations sont très réduites et essentiellement sous forme de paillettes de glace qui scintillent au soleil : la vapeur d’eau y est quasiment inexistante.
III. LA VÉGÉTATION DES RÉGIONS POLAIRES :
Les animaux et les végétaux des régions polaires ont dû s’adapter à des conditions extrêmes : températures très basses, vents violents, sol pauvre et souvent gelé, alternance d’une longue nuit hivernale et d’un long jour estival.
a. La flore des régions polaires
Les plantes sont de petite taille et poussent en touffe pour échapper au froid :
- Dans la zone subpolaire se trouve la plus grande forêt de conifères du monde: C’est la taïga formée d’espèces variées (exemple: pins sylvestre, épicéa).
- Dans la zone polaire, on a essentiellement la toundra formée de mousse et de lichens.
b. La Faune des régions polaires :
Les animaux, eux, sont couverts de fourrure, de plumage épais ou d’impressionnantes couches de graisse pour résister au froid. Leurs oreilles et leurs queues sont petites, de manière à diminuer les pertes de chaleur.
c. Les sols
D’une manière générale, les sols des régions polaires sont très pauvres. En effet, l’absence de matières organiques et de chaleur entrave la formation d’humus. Le sol est gelé pendant la plus grande partie de l’année sur toute son épaisseur. Les glaciers occupent de larges surfaces.
Dans la zone subpolaire, on a des podzols (sol blanchâtre et cendreux prédominant en Russie).
Dans la zone polaire, les sols sont perpétuellement gelés (permafrost, pergélisol). Les conditions climatiques déterminent donc les formes de sols très particulières.
IV. LES ACTIVITÉS DES HOMMES
Dans les régions polaires, c’est le froid durable et intense qui empêche la vie de se développer. Les précipitations y sont faibles et gèlent instantanément. Les blizzards glacés détruisent tout. Une banquise empêche la vie maritime en hiver, tandis qu’en été, un brouillard masque les terres. Le règne végétal est restreint et aucune agriculture n’est envisageable (sauf sous serre : Islande qui exploite la géothermie).
La chasse et la pêche sont les seules ressources et les réserves sont faites durant le bref été.
L’apparition de l’économie de marché a bouleversé la vie arctique. Les hommes ont été sédentarisés. Ils se déplacent en scooter des neiges et habitent des bâtiments préfabriqués. Des pôles de développement se sont formés autour des richesses minières à exploiter. Le travail n’y est pas qualifié tandis que les cultures locales disparaissent. Les territoires deviennent des périphéries assistées.
Les conditions climatiques étant particulièrement inhospitalières les quelques groupes d’esquimaux qui y vivent non pratiquement pas d’activités permanentes. En somme, on note qu’en dehors des zones froides hostiles, les zones tempérées ont un climat favorable à la vie et à l’épanouissement des hommes.
CONCLUSION
L’arctique et l’antarctique ont de nombreux points communs : les basses températures, une nuit qui dure plusieurs semaines ou mois en hiver et la glace qui forme ces magnifiques étendues blanches… il y a plusieurs types de glace1, parmi lesquelles on peut distinguer la banquise (ou glace de mer), dont la glace contient du sel, des calottes glaciaires et icebergs, faits uniquement de glace d’eau douce. Cependant, une fois passées ces premières similitudes, on réalise vite que l’arctique et l’antarctique sont deux régions totalement différentes l’une de l’autre.