LES TYPES DE DÉPLACEMENTS EN MILIEUX TERRESTRE
INTRODUCTION
Il existe plusieurs types de déplacements en milieux terrestre : le saut (criquet, lapin, kangourou) , la marche(homme, chien, cheval etc.) , la reptation (serpent) et la course(cheval, lion, guépard, etc.). Il existe aussi des animaux qui réalisent deux ou plusieurs modes de déplacement ; c’est le cas de l’homme (marche, course), le kangourou (saut, marche)
I.EXEMPLE DE MODE DE DEPLACEMENTS : CAS DU SAUT CHEZ LE LAPIN
L’observation du document du saut du lapin permet de déterminer les étapes suivantes :
- L’appui : Les pieds des membres postérieurs prennent appui sur le sol, sur lequel ils exercent une poussée.
- La détente : Les membres postérieurs repliés en Z (ou fléchis) se détendent brusquement pour projeter l’animal en l’air.
- La suspension : Cette brusque extension propulse tout le corps de l’animal en avant le lapin est en plein air, on dit qu’il est en suspension.
- La réception : L’animal atterri sur ses membres antérieurs qui amortissent la chute en se repliant avec souplesse.
Au cours du saut, chez le lapin, on observe une succession de flexions et d’extensions des membres postérieurs. La partie du pied en contact avec le support de déplacement constitue la surface d’appui. Cette surface d’appui ou de contact avec le support de déplacement varie d’un animal à l’autre.
- Chez l’homme et d’autres animaux comme l’ours c’est la plante du pied qui est en contact avec le sol, ce sont des plantigrades. La surface d’appui est grande.
- Par contre, le chat comme le guépard, pose ses doigts muni de griffes sur le sol pour marcher d’appui, c’est un digitigrade. La surface d’appui est plus ou moins grande.
- Le cheval s’appui sur le sol par ses sabots (ou ongle), c’est un onguligrade. La surface d’appui est très réduite.
L’observation du membre postérieur du lapin montre que le squelette est divisé en segments qui se déplacent autour d’articulations. Ces segments ont sensiblement la même longueur et sont pliés en Z au repos. Leur brusque extension provoque le saut. Les flexions et extensions successives des pattes postérieures responsables du saut sont dues aux contractions des muscles internes, puissants qui sont liés aux os par des tendons.
Les muscles qui se contractent sont les organes actifs du mouvement.et les os, les organes passifs du mouvement.
II.ADAPTATION AU SAUT - LA NOTION D'ADAPTATION CONVERGENTE
La forme en Z de la patte postérieure au repos, la forte musculature et l’égalité des trois parties des pattes postérieures constituent des caractères d’adaptation au saut. Les animaux de groupe différent et pratiquant le même mode déplacement peuvent présenter les mêmes caractères d’adaptation au milieu : on parle alors d’adaptation convergente
Exemple : Entre le lapin et le criquet il existe une convergence d’adaptation